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Augereau
Augereau
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Pierre-François-Charles Augereau,
né à Paris en 1757 est maréchal de France en 1804.
duc de Castiglione (1808) , il mourut en 1816.
Fils d'un domestique et d'une fruitière du faubourg St Marceau, Augereau est né rue Mouffetard. Il grandit dans les rues de la capital sans aucune éducation, et connu une jeunesse orageuse. En 1774, Augereau est enrôlé comme soldat, et par sa grande taille sert les rois de France.
Chassé il devient soldat de Prusse puis de Naples. A Naples, il se marie avec Gabriel Grach, se fait maître d'armes et paraît enfin assagi.
A la Révolution, il revient en France et fait une carrière en un temps record : capitaine de hussards en juin 1793, aide de camp de Rossignol en Vendée, puis général de division à l'armée des Pyrénées Orientales, le 23 décembre 1793.
Il rejoint l'armée d'Italie en septembre 1795 et se couvre de gloire à Montenotte, Millesimo, Lodi, Castiglione où il décide de la victoire et participe au succès d'Arcole.
Bonaparte l'envoie présenter au Directoire les drapeaux pris à l'ennemi et le propose aux directeurs pour exécuter à sa place le coup d'Etat du 18 fructidor. Déçu de n'avoir pas été choisi comme directeur, Augereau commande les armées d'Allemagne et du Rhin en 1797-1798.
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Elu par la Haute-Garonne, il siège à gauche au conseil des Cinq-Cents et manifeste son hostilité au coup d'Etat du 18 Brumaire. Il finit cependant par se rallier à Bonaparte qui lui confie le commandement de l'armée française en Batavie et le fait maréchal d'Empire, le 19 mai 1804.
La maréchale Augereau, Gabriel Grach est une créature douce et gaie mais toujours malade. Son robuste époux veillait sur elle avec tendresse et dut très affecté par sa disparition en 1806. Cependant, celui-ci se remaria en 1809 avec une jeune fille issue de la noblesse : Mlle Bourlon de Chavanges (jeune fille dont il aurait pu être le père).
Il est à la tête du 7ème corps de la Grande Armée du 30 août 1805 au 14 février 1807 et participe à toutes les grandes batailles. A Eylau, perclus de rhumatismes, grelottant de fièvre, il se fait attacher sur son cheval et court se mettre à la tête de son corps d'armée.
Le 19 mars 1808, l'Empereur le fait Duc de Castiglione. En Allemagne en 1808, il passe à l'armée de Catalogne au début de 1810, puis revient pour conduire en Allemagne le 11ème corps de la Grande Armée au début de l'été 1812. Il ne participe pas à la campagne de Russie, mais se bat sans enthousiasme en Allemagne en 1813.
Lors de la campagne de France alors que Napoléon lui ordonnait de culbuter les alliés avec des renforts venus d'Espagne, Augereau, fatigué par tant de combats, abandonne Lyon aux Alliés en 1814 avant de faire arborer la cocarde blanche des Bourbons à ses troupes.
L'intrépide soldat a près de soixante ans et ne rêve plus que de jouir en paix de l'immense fortune qu'il a accumulée par ses rapines et souhaite mourir dans son lit plutôt qu'un coup de fusil. Il n'en profitera pas longtemps. Son nom figure sur l'Arc de Triomphe.
Relation avec Napoléon :
L'Empereur assure qu'Augereau ne comprenait jamais rien aux instructions qu'il recevait du quartier général. L'Empereur se rendait auprès de lui, s'apercevait effectivement qu'il n'avait rien compris, lui mettait la carte sous les yeux et expliquait les mouvements. Et Augereau, entendant de ses oreilles, voyant de ses yeux, finissait par s'écrier : " Ah ! Ah ! je les tiens maintenant mes bougres. "
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