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Brune

Brune

Guillaume-Marie-Anne Brune,
né à Brive la Gaillarde en 1763 est maréchal de France en 1804.
comte de l'Empire , il mourut en 1815.

Issu d'une famille de très haute bourgeoisie, Brune, suite à une jeunesse hasardeuse, est imprimeur et journaliste sans lecteurs à Paris au début de la Révolution. Ami de Danton, Brune devient adjudant major au 2ème bataillon de volontaires de Seine et Oise en octobre 1791. Là, il se révèle d'un tempérament militaire et grâce à ses soutiens politiques, connaît une carrière militaire foudroyante.

Après un séjour à l'état-major de Dumouriez à l'armée du Nord, il est chef d'état-major de Sepher, chargé de réprimer la révolte " fédéraliste ", et triomphe de Wimpfen à Pacy sur Eure. De retour à l'armée du Nord, général de brigade en août 1793, il est à Hondschoote.

Marié à Angélique Nicole Pierre, il n'eut jamais d'enfants avec cette femme d'origine très modeste. Le 13 Vendémiaire, il est, avec Bonaparte et Barras, chargé de réprimer l'insurrection royaliste. Il suit Bonaparte en Italie, est à Arcole et à Rivoli.

Général de division en novembre 1797, il commande les armées d'Italie puis d'Hélvétie avant de prendre la tête des forces françaises en Batavie et de refouler une armée anglo-russe débarquée au Helder à la bataille de Bergsen (19 septembre 1799).
Brune. Peinture de Bataille (Musée de Versailles)

Un des principaux collaborateurs du Premier consul, Brune est conseiller d'état (25 décembre 1799). Bonaparte lui confie l'armée de l'Ouest pour en finir avec l'insurrection. Les chefs vendéens et chouans acceptent de déposer les armes.

En août 1800, Brune remplace Masséna à la tête de l'armée d'Italie. Il s'empare de Vérone, de Vicence, signe l'armistice de Trévise. Resté républicain, Brune met mal à l'aise le Premier consul qui l'éloigne en le nommant ambassadeur à Constantinople de 1802 à 1804 malgré les traces de ses mauvaises années : grossièreté, pillage et rapines.

Nommé maréchal d'Empire, le 19 mai 1804, il devient général en chef de l'armée du camp de Boulogne, gouverneur des villes hanséatiques en décembre 1806, puis commandant du corps d'observation de la Grande Armée. Brune continue à inquiéter l'Empereur en raison de ses opinions. Ayant mentionné, dans une convention avec la Suède, l'armée française au lieu de l'armée de Sa Majesté impériale et royale, il est disgracié et reste sans emploi jusqu'en 1814. On comprend, dans ces conditions, que Brune se rallie aux Bourbons à son retour mais il devait cette punition à ses habitudes de rapines bien plus qu'à cette faute diplomatique.

Mais ses sympathies vont toujours à la République et c'est sans hésitation qu'il accepte le commandement de la division militaire de Marseille que Napoléon lui offre durant les Cent-Jours.

Brune fait flotter le drapeau tricolore sur Toulon jusqu'à la fin de juillet 1815. Cet acte de bravade lui vaut d'être massacré par les royalistes lors de son passage à Avignon alors qu'il fuyait le sud. Sa femme remua alors ciel et terre pendant 6 ans pour obtenir justice. Ses efforts n'aboutirent qu'à un simulacre de procès mais prouvant que Brune ne s'était pas suicidé. Le nom du maréchal Brune est inscrit sur l'arc de triomphe.

Relation avec Napoléon :
Napoléon détestait Brune, il parlait avec mépris de lui, ses habitudes de pillages le révulsait. Mais il regretta durant les Cents Jours de ne pas l'avoir nommé commandant de Paris pour soulever la population des faubourgs qui aimait ce républicain dans l'âme.

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