www.chez.com/napoleon1804/
... et son temps.

... et son Histoire.
... et ses guerres.

... et vous(actualités, galerie, lien, forum).

Home.


Marmont

Marmont
Auguste-Frédéric-Louis Viesse de Marmont,
né à Châtillon sur Seine en 1774 est maréchal de France en 1809.

duc de Raguse (1808), il mourut en 1852.

Fils d'officier, Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont sort en 1792 de l'école d'artillerie de Châlons, fait la connaissance de Bonaparte au siège de Toulon et devient son aide de camp en février 1796. Il le suit en Italie et rapporte au Directoire les drapeaux pris à l'ennemi durant la campagne.

Promu chef de brigade d'artillerie mais toujours aide de camp de Bonaparte à qui il rend un véritable culte d'admiration et de dévouement, il le suit en Orient, est fait général de brigade à Malte pour s'être emparé du drapeau des chevaliers de Saint-Jean. En Egypte, il prend part aux principales batailles et, commandant d'Alexandrie, il repousse la flotte anglaise, le 3 février 1799. Reparti avec Bonaparte sur le Muiron, il participe au coup d'Etat du 18 Brumaire, devient conseiller d'état le 25 décembre 1799 et suit le premier Consul en Italie.

Marmontt. Peinture d'Antoine Gros
Il se distingue à Marengo à la tête de l'artillerie et devient général de division en septembre 1800, à l'âge de 26 ans.

Il devient ensuite, premier inspecteur général de l'artillerie en 1802. Cependant quelle désillusion en 1804, quand il apprend qu'il n'est pas sur la liste des maréchaux. Bessières mais pas lui. L'Empereur lui dira : " Si Bessières n'avait pas été nommé en cette circonstance il n'en aurait pas été là. Et vous serez bien plus grand quand votre élévation sera le prix de vos actions ".

En 1805, il commande le 2ème corps de la Grande Armée, est à Ulm (21 octobre), à Weyer (3 novembre). Gouverneur de la Dalmatie, il contraint la flotte russe à lever le siège de Raguse, ce qui lui vaut le titre de duc de cette ville en 1808, et organise la Dalmatie, nouvelle possession française, y créant routes et écoles. Marié à Hortense Perregaux qui avait " la fraîcheur d'un bouquet de roses blanches et roses ", ils se séparèrent après 2 ans de mariage suite aux absences répétées de Marmont et à son caractère d'enfant gâté.

En 1809, il repousse les autrichiens vers le Nord, est vainqueur à Göspich (20 mai), Fiume (29 mai), prend Graz, commande la réserve à Wagram et inflige une ultime défaite à l'ennemi à Znaim (9 juillet), ce qui lui vaut d'être fait maréchal de l'Empire le 12 juillet, titre qu'il reçoit comme une chose due sans être reconnaissant. Revenu en Dalmatie comme gouverneur des provinces Illyriennes, Marmont est envoyé en 1811 dans la péninsule ibérique . Il débloque Ciudad Rodrigo (24 septembre), envahit le Portugal et affronte Wellington, arrive jusqu'à Castelo Branco (12 avril 1812) mais doit se replier et se fait battre aux Arpilles (22 juillet 1812), où il est blessé.

Il ne peut reprendre un commandement qu'au début de 1813. Il prend part à toute les grandes batailles en Saxe, commande l'aile gauche à Leipzig. Commandant le 6ème corps à l'armée de Champagne, Marmont est à Brienne (29 janvier 1814), la Rothière (1er février), Champaubert (10 février), Vauchamps et Montmirail (17 février). Mais sa grande habilité tactique est prise en défaut à Laon (nuit du 9 au 10 mars), où il est sévèrement battu. C'est encore Marmont qui livre les derniers combats, défend Paris avec une âpre énergie : Défendant les hauteurs de Belleville, " Quel spectacle ! dit un témoin, un maréchal de France, deux généraux luttant avec 300 jeunes conscrits pour la défense de la capitale du grand Empire".

Mais celui-ci décide de négocier la capitulation sans l'accord de Napoléon qui va le considérer comme un traître. Louis XVIII le fait pair de France et Marmont l'accompagne durant son exil à Gand. A la seconde restauration, il deviendra ministre d'état (30 novembre 1817), gouverneur de Paris de 1821 à 1830. Il échoue à écraser l'insurrection de juillet 1830 et part en exil avec Charles X. Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe.

Relation avec Napoléon :
Marmont admire sincèrement Napoléon, depuis Toulon. Ils avaient connu ensemble les déboires et les fortunes : " un homme avec qui j'ai partagé mon pain "dira l'Empereur. Marmont est ainsi un de ses rares amis qu'il ait véritablement choisi son coeur, il appréciait plus l'ami que le général. Cependant, Napoléon le considérera comme un traître suite à son comportement avec les alliés.

Retour




Tous droits réservés. Ce site a été développé par Pedro.corp2000. Tous droits réservés.
Vous pouvez envoyer vos remarques ou suggestions au webmaster.