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Masséna

Masséna
André Masséna,
né à Nice en 1758 est maréchal de France en 1804.

duc de Rivoli (1808) et prince d'Essling en 1810, il mourut en 1817.

Né à Nice, descendant d'une longue lignée de petit négociant, sa mère lui donnait des soins tout particulier car sa santé était fragile. Une légende rapporte qu'un soir André s'empare d'une branche de laurier en fleur. Un médecin survenu à ce moment blâma sa mère disant que la fleur de laurier est vénéneuse. Le petit refusa énergiquement de lâcher son butin et s'endormit avec. Le lendemain, miracle, il s'éveilla plein de vigueur. Puis comme sa mère il porta toute sa vie les débris de cette fleur dans un médaillon.

Orphelin vers 8 ans, il n'eut pas d'instruction et se fit mousse à onze ans. La mer n'étant pas sa voie, cet homme aux cheveux noirs et drus, de petite taille s'engage au Royal Italien en 1775. Ayant trouvé des maîtres pour l'instruire, il rattrape le temps perdu.

Congédié en août 1789 avec le grade d'adjudant, il est élu lieutenant-colonel par les volontaires du Var en février 1792 et sert à l'armée d'Italie jusqu'en 1798. Son expérience militaire lui permet de faire une rapide carrière : général de brigade en août 1793, général de division en décembre suivant après s'être distingué au siège de Toulon.

Placé sous les ordres de Bonaparte de 10 ans son cadet, il en conçoit de la rancœur mais s'efforce de prouver ses qualités par une suite d'exploits, forçant le passage du pont de Lodi (10 mai 1796), entrant le premier à Verone (3 juin), écrasant les Autrichiens à Lonato (3 août).
Masséna. Peinture anonyme sur verre (colection Chauvac-Claretie)

On le retrouve encore à Arcole (15-17 novembre), San Michele (12 janvier 1797), Rivoli (14 janvier), où il prend une part importante à la victoire. A la Favorite (16 janvier), Bonaparte reconnaît ses mérites en l'appelant "l'enfant chéri de la Victoire ". Sa gloire est ternie un an plus tard : commandant les troupes occupant les Etats Pontificaux, il doit faire face à une mutinerie de ses soldats laissés sans solde, qui l'accusent de dilapidations et prévarications.

Il est vrai que Masséna se montra durant toute sa carrière d'une rapacité et d'une malhonnêteté exceptionnelle, ayant touché dans sa jeunesse le fond de la misère matérielle et morale. Il pratique ouvertement et à grande échelle les prévarications et les détournements de fonds que ses collègues ne se permettaient qu'avec prudence et à une échelle réduite. Toute sa vie il causa à Napoléon de nombreux soucis par son malheureux penchant à l'avarice. A st Hélène, l'Empereur le traitera de voleur. Une fois, ayant trafiqué des licences d'importation, Masséna déposa sur un compte à Livourne la somme de 3 millions de francs. Napoléon lui écrit pour lui demander de prêter un million au Trésor français. Feignant d'être pauvre et de ne pas avoir d'argent, Napoléon la somme totale pour l'armée. Masséna en tomba malade...

Envoyé à l'armée d'Helvétie au début de 1799, Masséna triomphe des Russes et des Autrichiens devant Zurich (25-26 septembre) et contraint Souvorov à une désastreuse retraite. Mis à la tête de l'armée d'Italie à la place de Championnet, sa retraite coupée par les Autrichiens, il s'enferme dans Gênes, il y résiste héroïquement du 5 avril au 4 juin 1800.

Député de la Seine au corps législatif de 1803, il est marié à Rosalie Lamarre, bourgeoise intelligente qui porta toute son attention aux affaires financières. Néanmoins, Masséna eut de nombreuses maîtresses et s'en montrait fier, au point d'emmener avec lui en campagne ses maîtresses. Masséna fait partie de la première promotion de maréchaux du 19 mai 1804.

En 1805, il contient l'archiduc Charles en Italie et livre une bataille indécise à Caldiero (30 octobre). Mis à la tête de l'armée de Naples au début de 1806, il conquiert ce royaume pour le compte de Joseph Bonaparte. En 1807, il est chargé de couvrir Varsovie. Fait duc de Rivoli en mars 1808, Masséna prend une part active à la campagne de 1809, est à Landshut (21 avril), Eckmühl (22 avril), débloque Passau (26 avril), s'empare d'Ebersberg (3 mai) après un dur combat. Il se couvre de gloire à la bataille d'Essling en défendant âprement au prix de lourdes pertes le village d'Aspern.

A Wagram, il commande l'aile gauche et supporte vers Aspern l'attaque du gros de l'armée autrichienne. Le 11 juillet, il dégage Marmont à Znaim. Le 31 janvier 1810 il est fait Prince d'Essling avec un généreux majorat. En 1810-1811, Masséna se bat dans la péninsule ibérique, repousse les Anglais mais ne peut franchir les lignes fortifiées de Torres Vedras et doit se replier, livrant une bataille indécise à Fuentes de Onoro (3 et 5 mai 1811). Disgracié, il se rallie à regret à Napoléon durant les Cent-Jours. Le nom de Masséna est inscrit sur l'arc de triomphe.

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