www.chez.com/napoleon1804/
... et son temps.

... et son Histoire.
... et ses guerres.

... et vous(actualités, galerie, lien, forum).

Home.


Ney

Ney
Michel Ney,
né à Sarrelouis en 1769 est maréchal de France en 1804.

duc d'Elchingen (1808) et prince de la Moskova en 1813, il mourut en 1815.

Ecolier consciencieux, Ney quitte son emploi de commis aux écritures pour s'engager dans les hussards en 1787. De nature bouillante, il montre rapidement en grade grâce à son instruction et sa hardiesse qui deviendra vite légendaire.

Ney sert d'aide de camp au général Lamarche à l'armée du Nord de 1792 à 1794. Elu capitaine, il passe sur le Rhin, est général de brigade en août 1796, général de division après la prise de Mannheim en mars 1799. Grand gaillard rouge de teint et de poil, il passe ensuite aux armées d'Helvétie, puis du Rhin, et joue un rôle décisif à la bataille de Hohenlinden. Bonaparte le nomme ministre plénipotentiaire en République helvétique, où il fait signer l'acte de médiation de 1803.

Politiquement indécis, il lui manquait dans la vie civile cette fermeté qui le rendait inégalable dans les combats. Maréchal d'Empire en 1804, il devient proche de Napoléon grâce à un mariage politique avec Aglaé Auguié, amie de pension d'Hortense de Beauharnais. Fille issue de l'Ancien Régime, elle était grande et agréablement tournée : " remplie de bonté et de sensibilité et d'agrément " pour sa meilleure amie Hortense. Cependant changer par l'ascension de son mari, elle pensait que l'étalage du luxe était une obligation pour une personne de son rang. En 1813, faisant tout pour sauver son mari de la mort, elle se consacra à l'éducation des ses enfants.
Ney. Peinture d'Antoine Gros (collection particulière)

Il faut savoir que Ney incarne les officiers de l'armée du Rhin ralliés à lui, par opposition à Moreau et à Pichegru. En 1805, il se couvre de gloire à Elchingen (14 octobre) et occupe le Tyrol. En 1806-1807, il est à Iéna, prend Erfurt et Magdebourg puis Thorn, décide de la victoire à Eylau, arrête 70 000 Russes avec ses 14 000 hommes à Guttsadt (1er mars 1807), et se bat à nouveau à Guttsadt (9 juin).

Il emporte la victoire à Friedland puis et fait duc d'Elchingen en juin 1808. Surnommé le " lion rouge "il est envoyé en Espagne. Il s'y entend très mal avec Moncey puis avec Soult. En 1810, il accepte difficilement d'être placé sous les ordres de Masséna à l'armée du Portugal, est suspendu de ses fonctions par ce dernier et rentre en France.

Durant la campagne de Russie, s'il fait preuve de passivité à Valoutina (19 août 1812), mais le Brave des braves se distingue à la Moskova et devient le héros de la retraite à la tête de l'arrière-garde. Durant cette retraite, il s'éleva au dessus de sa réputation, faisant l'arrière garde n'ayant parfois avec lui que 300 hommes. Prince de la Moskova, le 25 mars 1813, Ney est à Lützen et à Bautzen, mais se fait battre à Dennwitz (6 septembre).

Ney possédant un très grand courage physique, acceptait la lâcheté de certains généraux mais avait horreur des fanfarons. Sachant mener ses hommes à la mort sur les champs de bataille, il est blessé à Leipzig. Il est de tous les combats de la campagne de France masquant sa future défection d'un voile d'éclatant courage. Au moment de l'invasion de Paris par les coalisés, il presse l'Empereur d'abdiquer ayant assez de courir les grand'routes avec des effectifs squelettiques.

Après avoir promis de ramener le proscrit de l'île d'Elbe dans une cage de fer à Louis Philippe, se sentant abandonné par ses troupes, il se jette dans les bras de Napoléon à son retour. Celui-ci lui garde rancune de son attitude de 1814 et ne l'appelle qu'à la veille de l'affrontement décisif, le 11 juin 1815. Il accumule les fautes entre le 16 et le 18 juin, manoeuvrant trop lentement ou chargeant stupidement à Waterloo, cherchant à se faire tuer quand la défaite est inéluctable.

Traduit devant un conseil de guerre, il nie sa compétence et demande à être juger par les pairs, qui le condamne à mort. Fusillé au carrefour de l'Observatoire, non loin de l'endroit où se dresse aujourd'hui sa statue, " sa mort fut belle et digne ". Il existe une légende de survivance du maréchal : en 1819 en Caroline du Sud, un certain Peter Stuart, maître d'école ivrogne, prétendit être le prince de la Moskova sauvé par un simulacre d'exécution machiné par la franc maçonnerie. Thèse, étant aujourd'hui, réfutée de concert par les historiens. Ney, soldat courageux mais prompt à la colère et au plaisir et de faible caractère, a son nom inscrit sur l'arc de triomphe.

Relation avec Napoléon :
Très populaire et ami de la République, Napoléon le rendit riche et le fit maréchal pour le gagner à sa cause. Cependant, il ne se montrait pas très sûr et l'Empereur le savait : " Il y a en lui une disposition ingrate et factieuse. Si je devais mourir de la main d'un maréchal, il y a à parier que ce serait la sienne. " Cependant, on connaît l'estime que Napoléon portait au courage physique de Ney : " Quel homme, Quel soldat, Quel vigoureux gaillard ! " jugement qu'il porta suite à la retraite de 1812.

Retour




Tous droits réservés. Ce site a été développé par Pedro.corp2000. Tous droits réservés.
Vous pouvez envoyer vos remarques ou suggestions au webmaster.