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Serurier
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Serurier
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Jean-Mathieu-Philibert,
né à Laon en 1742 est maréchal de France en 1804.
comte de l'Empire , il mourut en 1819.
De petite noblesse, son père étant taupier dans les haras royaux, il devient lieutenant des milices de Laon en 1755, à l'âge de treize ans. Serurier est un des rares généraux de Napoléon qui aient affrontés les Prussiens durant la guerre de Sept Ans.
Il n'est que colonel en août 1792. Marié à une jeune bourgeoise Louise Itasse, il n'eut jamais d'enfants. Suspecter de royalisme, arrêté puis libéré sur intervention de Barras, il est promu général de brigade à l'armée d'Italie en juin 1793, de division en décembre 1794.
Ce vieux soldat, d'une rigueur exemplaire, amoureux de la discipline militaire (surnommé l'ami rigide de la discipline), paye souvent de sa personne et remporte des victoires à Loano (23 novembre 1795), Mondovi (21 avril 1796) à la Favorite (16 janvier 1795). Bonaparte apprécie cet homme intègre, dévoué et incapable d'intrigues qui possède une grande rigidité de caractère, et lui confie le soin de remettre au Directoire les drapeaux pris à l'ennemi, en juin 1797.
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Trop âgé pour être de l'expédition d'Egypte, il reste en Italie, se signale à Pastrengo (26 mars 1799), mais est contraint de capituler à Verderio (28 avril) devant des forces très supérieures. Surnommé la " Vierge d'Italie " en raison de son intégrité, Serurier commande la réserve à Paris au Point du Jour et laisse faire le Coup d'état du 18-19 Brumaire. Bonaparte appréciait " la moralité de son caractère, la sagesse de ses opinions politiques et la sûreté de son commerce ".
Il est gouverneur des Invalides et maréchal en 1804, comte de l'Empire en 1808. En 1814, il eut le geste émouvant de faire brûler 1417 drapeaux pris à l'ennemi pour qu'ils ne tombassent pas aux mains de l'envahisseur. Fidèle à Napoléon durant les Cent-Jours, il ne retrouve sa dignité de maréchal de France qu'au 1er janvier 1819. La dépouille de Serurier a été déposé aux Invalides en 1847 et son nom figure sur l'arc de triomphe de l'Etoile.
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