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Soult
Soult
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Jean-Nicolas de Dieu Soult, né à Saint-Asmans la Bastide en 1769 est maréchal de France en 1804.
duc de Dalmatie (1808) , il mourut en 1851.
Fils de notaire, malgré une bonne éducation, il délaisse ses études et s'engage comme troupier en 1785 au régiment de Royal-Infanterie. Nommé sous-lieutenant en 1792 par ses talents de beau parleur (de ses études imparfaites il a gardé le goût des proclamations pompeuses), Soult fait la guerre dans la région de Rhéane. Il est promu général de brigade en 1794, puis de division en 1799 grâce aux soins attentifs qu'il donne à la politique.
En 1800, Soult est en Italie avec Masséna et fait prisonnier par les Autrichiens le 13 mai 1800. Napoléon le nomme maréchal en 1804 et colonel général de la Garde Impériale. Soult s'empare du plateau de Pratzen et décide de la victoire d'Austerlitz. On le trouve encore à Iéna, Eylau et Heilsberg.
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Duc de Dalmatie en juin 1808, il est envoyé commander le 2ème corps de la Grande Armée en Espagne. Homme froid, impitoyable, ambitieux et cupide, il confirme une déplorable réputation, déjà amorcée auparavant : lâcheté physique, perfidie, ambition de devenir roi de Portugal, cupidité effrénée qui l'amène à piller sans vergogne pour son propre compte.
Napoléon dit de lui : " J'aurai du faire un grand exemple et faire fusiller Soult le plus pillard d'entre eux ". Ses succès sont balancés par les défaites, mais il réussit à ramener en France les débris de l'armée d'Espagne et à retarder l'avance des Anglo-Espagnols avec opiniâtreté, même s'il subit une dernière défaite devant Toulouse, le 10 avril 1814. A cette violente bataille Soult avec 25 000 hommes fit face aux 100 000 hommes de Wellington.
Durant les Cents-Jours, il est ministre de la Guerre du 3 décembre 1814 au 11 mars 1815 ; il se bat pour Napoléon à Ligny et à Waterloo en tant que major général. Cependant, il se montra fort inférieur à Berthier dans cette tâche, discutant les ordres ne respectant pas certaines règles : Napoléon apprenant que seulement deux officiers avaient emportés les ordres destinés à Grouchy, il s'écria mécontent " Berthier en aurait envoyer douze ! ".
Banni jusqu'en 1819, pair de France en 1827, Soult finira sa carrière comme ministre de la Guerre (1830-1834), cumulant la présidence du Conseil des ministres (1832-1834), président du Conseil et ministre de la Guerre (1840-1845), et enfin président du Conseil et ministre sans portefeuille (1845-1847). Le nom de Soult est inscrit sur l'arc de triomphe.
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