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L'actualité Napoléonienne

L'actualité Napoléonienne

Napoléon a-t-il été assassiné ?

L'affaire du poison

Depuis 1821, l'Empereur serait mort d'un cancer de l'estomac. Cependant, le livre du canadien Ben Weider Napoléon est-il mort empoisonné ? (aux éditions Pygmalion) trouble cette certitude. Pour Ben Weider, Napoléon a été empoisonné à l'arsenic et, pour démontrer sa thèse, il présente les résultats des analyses effectuées sur les cheveux de l'Empereur par plusieurs laboratoires, dont celui de chimie-toxicologie du FBI.

En rade Plymouth, le 15 juillet 1815, Napoléon gravit l'échelle du Bellérophonet se met à la disposition du gouvernement anglais. La réponse à cette marque de confiance, le gouvernement anglais déporte Napoléon après une longue navigation à l'île Sainte-Hélène.
Napoléon sur son lit de mort à St-Hélène

"Ce n'est pas un joli séjour" jete Napoléon avec flegme à ses compagnons de voyage lors de son arrivée à Jamestown. Le 15 décembre, il quitte la capitale pour Longwood, maison peu luxueuse du plateau de l'île. A partir de ce moment, la santé de Napoléon se dégrade à vue d'oeil. Dès le 5 mai 1816, d'étranges et inexplicables symptômes assaillent Napoléon : maux de tête violents, gonflements des chevilles, photophobie, gencives saignantes, toux persistante... Quand s'achève l'année 1816, le fidèle domestique de l'Empereur note : "La santé de l'Empereur s'était gravement détériorée". Cet homme qui passait des jours et des nuits à cheval, qui était boulimique de travail, est déjà avachi : l'Homme d'action devient un retraité misérable.

1818 marque un coup à l'Empereur, le général Gourgaud le quitte. Celui qui avait sauvé la vie de l'Empereur a deux reprises ne peux plus supporter le comte de Montholon qui cherche à s'isoler avec le malade. Deux semaines plus tard, son médecin : le docteur O'Meara est explusé par le gouverneur de l'île Hudson Lowe. A partir de ce moment l'Empereur est accablé par les vomissements et les maux d'estomac alors que Bertrand rapporte ces propos : "L'Empereur a observé qu'il n'avait jamais abusé
de son estomac ; qu'il n'en avait jamais été tracassé, pas un seul jour de sa vie ; qu'il était
assez extraordinaire qu'il fut pris par là."


La longue agonie dure jusqu'au 5 mai 1821 où il mourut alité à 5h49 du soir après une lente agonie. Ces derniers compagnons purent entendre ce que Chateaubriand appela "Le plus puissant souffle de vie
qui jamais anima l'argile humaine."



Présentation des symptômes de l'intoxication arsenicale :

Intoxication chronique : Maux de tête, fatigue générale, modifications du caractère, somnolence, douleur dans la région du foie, chevilles et pieds enflés, accumulation de graisse dans la poitrine et l'abdomen (rapport d'autopsie des médecins anglais : "Il y avait plus de deux
centimètres d'épaisseur de graisse sur le sternum et près de quatre sur l'abdomen"
, dilatation du foie, démangeaisons sur tout le corps, boutons, cheveux fins, photophobie, crampes, gencives enflées et douloureuses.
Intoxication aiguë : Soif ardente, vomissement, diarrhées, douleurs dans tout le corps, crampes et spasmes faisant croire à de l'épilepsie (le docteur O'Meara note ce symptôme à la date du 14 décembre 1816), perte de conscience suivie de mort.



Napoléon : un homme à abattre

La thèse de l'empoisonnement criminel de Napoléon est dans la logique du gouvernement anglais de l'époque : éliminer celui qui, après avoir tiré la France de l'ornière révolutionnaire, en avait fait la rivale incontestée. Cependant, Napoléon a été aussi la cible de nombreux autres attentats :
- Attentat de la rue Saint-Nicaise (24 décembre 1800). Perpétré par les royalistes avec la bénédiction anglaise contre le premier consul, il causa la mort de 22 personnes.
- La conspiration Cadoudal-Pichegru de 1803-1804 : montée et financée par les royalistes français à l'instigation du gouvernement anglais, elle se solda par un échec (Cadoudal exécuté et Pichegru suicidé).
Napoléon dictant ses Mémoires au général Gourgaud
- La tentative de Staps : cet étudiant saxon vint à Vienne en 1809 pour assassiner Napoléon : "Non, ce n'est pas Votre Majesté qui fait la guerre ; mais comme Elle est toujours plus forte et plus heureuse que les autres souverains ensemble, il était plus aisé de vous tuer que d'en tuer tant d'autres..."
- la tentative de l'île d'Elbe : des déserteurs corses avaient été recrutés pour assassiner Napoléon. Or celui-ci ne recevant pas sa rente du traité de Versailles, fut contraint de licencier sa troupe, ce qui le sauva.


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