Napoléon 1804

Napoléon Bonaparte n'est galant avec les Femmes. Sa goujaterie est proverbiale.

Dans les salons, il n'hésite pas à apostropher les dames en ces termes : "Cette robe est sale, vous n'en changez donc jamais ?" ou encore "Quelle déception ! Dire que l'on m'avait assurer que vous étiez jolie ". Etant Empereur, personne n'ose lui répliquer, excepté la Duchesse de Fleury : s'approchant un jour vers elle Napoléon lui lance "Madame, aimez-vous toujours autant les hommes ?" s'attirant une réplique cinglante "Oui Sire, quand ils sont polis."

Un seul être trouve grâce aux yeux de Bonaparte : Letizia Ramolino sa mère. Pas question de tenir tête à cette femme qui n'a peur de rien ni de personne. Elle refuse de participer au couronnement de l'Empereur et de se soumettre à l'étiquette imposée par son fils, qui exige qu'on lui baise la main. Napoléon a beau tempêter, trépigner : "Mais, je suis l'Empereur" , il se verra répondre un superbe et dédaigneux : "Oui, mais vous êtes mon fils."

A cette époque : "la femme est notre propriété, nous ne sommes pas la sienne; car elle nous donne des enfants, et l'homme ne lui en donne pas. Elle est donc sa propriété comme l'arbre à fruit est celle du jardinier." La femme vit sous la tutelle du mari, qui peut l'envoyer en prison si elle commet un adultère. Un homme qui se trouve dans la même situation sera puni d'une simple amende. Idem pour le divorce : pour l'obtenir la femme doit établir que son époux a établi sa concubine au foyer commun.

Napoléon l'a proclamé sur tous les tons : "Les hommes sont faits pour le grand jour. Les femmes sont faites pour l'intimité de la famille et pour vivre dans leur intérieur." "Mieux vaut que les femmes travaillent de l'aiguille que de la langue, surtout pour se mêler des affaires politiques."

Cette misogynie de Napoléon se traduit dans tout les domaines : le code civil est rédigé en faveur de l'homme, l'instruction dans les lycées et universités est réservée aux hommes.

Cependant, Napoléon, tout misogyne qu'il était, accorda ses faveurs à biens des femmes :
Napoléon et Joséphine.
Napoléon et ses maîtresses.