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La Garde Impériale

La Garde Impériale

" L'intention du Premier Consul est que la Garde soit le modèle de l'armée " Murat (1799)

C'est le 11 mai 1804 que la garde consulaire prend le nom de Garde impériale. Les origines de la garde consulaire sont issues de la garde du directoire qui a été créée en vue :
" de faire respecter la loi, d'assurer
la surveillance des corps constitués pour en écarter avec soin les féroces contre-révolutionnaires qui ne soupirent
qu'après l'odieuse retour de la tyrannie. "


Sélectionné pour leur courage et leur service les officiers et les hommes de la garde sont l'élite de l'armée. Sous le consulat, ces hommes sont chargés d'assurer la protection directe du gouvernement à l'intérieur des frontières. Pendant l'Empire Napoléon va s'en occuper avec un soin jaloux, lui donnant une importance inusitée, en en faisant le noyau de son armée : " Ils dépendaient entièrement de moi ; je les tenais mieux et en étais plus sûr ce n'eusse de gens bien élevés. Je ne consentirai jamais à admettre auprès de moi des muscadins n'ayant pas noirci sous le harnais. J'ai mes vieux soldats, je n'en admets pas d'autres à l'honneur de me garder."
Napoléon place à la tête de sa garde 4 colonels-maréchaux. Davout et Soult pour les grenadiers et les chasseurs, Bessières pour la cavalerie composé de grenadiers à cheval, de dragons, lanciers polonais et de mamelouks, Mortier pour l'artillerie, le génie, le train et les marins.

Les besoins augmentant au fil des ans, Napoléon va créé à côté de sa vieille Garde (chargé de sa protection rapprochée), la Moyenne Garde (1806) aux effectifs modestes, puis une Jeune Garde (1809) disposant de gros moyens (30 régiments).

Les conditions d'admission dans la garde sont très sévères. Les grenadiers à pied, dont la taille doit atteindre 1.70 m doivent faire état de cinq années de service et avoir participé à deux campagnes.

La Garde est présente à tous les grands combats, mais n'est pas systématiquement envoyé au front. Napoléon ne manque jamais de se servir de cette particularité à des fins psychologiques : lorsqu'il engage sa Garde, il compte bien qu'à leur simple vue les armées ennemies perdront confiance et que ses propres troupes seront animées d'un nouvel élan.

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