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Le service de santé
Le service de santé
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Sur 22000 blessés soignés par les services de santé de Napoléon en mai 1813 (campagne d'Allemagne):
- 12% meurent de leurs blessures
- 38% restent invalides
- 34% sont guéris
- 16% retournent dans les corps d'armée
Les résultats du service de santé peuvent paraître décevants, mais ce service fut longtemps négligés par les chefs militaires.
Dans les armées de la Révolution et de l'Empire, l'encadrement médical fut toujours très réduit. Pendant la campagne d'Egypte, on compte seulement
108 officiers de santé pour 34000 hommes ! Malgré ce que l'on peut penser, les pertes au combat sont beaucoup moins lourdes que les pertes dû aux maladies.
De même, les soldats étaient décimés par des blessures mal soignées et par
la gangrène.
En partant du principe qu'une blessure doit être opérée dans les 24 heures, les médecins militaires créèrent des ambulances volantes, afin d'intervenir
immédiatement sur les champs de bataille. En 1806, des bataillons d'ambulances comprenant 6 compagnies et 16 voitures furent chargés d'aider les hôpitaux basés
à l'arrière pour apporter des soins aux soldats touchés.
C'est souvent durant les périodes de guerre que la médecine accomplit les plus grands progrès, ainsi durant les guerres napoléoniennes des méthodes opératoires
originales furent mises en place:
- l'amputation à lambeaux circulaires qui permet de découper un menbre en peu de temps et d'éviter la gangrène et le tétanos
- perfectionnement des aiguilles à sutures
- procédures d'extraction des balles logées dans la poitrine
Le service de santé fut marqué par de célèbres et talentueux médecins qui cherchaient à soulager et à guérir les blessures des soldats.
Dominique Larrey
(chirurgien de l'armée française), Percy (chirurgien de l'armée d'Allemagne) et Desgenettes (médecin en chef de l'armée d'Egypte) sont ces grands médecins qui s'intéresèrent
aussi aux maladies des troupes comme la peste, le choléra, la fièvre jaune et le tétanos.
Cependant, malgré tout les efforts déployés par ce service les résultats furent décevants car il manquait de moyens humains et matériels.
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