|
|
Le service des transmissions
|
Le service des transmissions
|
Sous l'Empire la faiblesse du service des transmissions est rudimentaire et quelque fois inefficace.
Sur les champs de batailles le moyen le plus usé pour communiquer fut sans conteste la voix. Cependant, le moyen
de communication le plus commode à utiliser fut la trompette, le tambour et le canon. Ces moyens de communication traduisent
les ordres d'avance ou de retraite au sein des batailles. Lors de sièges, l'armée utilise les fusées pour transmettre les ordres d'attaque.
Cependant pour adresser à ses subordonnés sur le champs de bataille, Napoléon a recours à des aides de camp, officiers sulbalternes dans lesquels
il a une très grande confiance. Les messages de l'Empereur sont cachés sous la chemise du transmetteur.
Pour améliorer ce système Napoléon crée un service d'estafettes spécialisés équipées d'une sacoche en cuir portant l'inscription "Dépêches de sa Majesté l'Empereur
et Roi". Ces messagers parcourent des distances incroyables, s'arrêtant tous les 8 km pour changer de cheval.
Les maréchaux s'attachent eux aussi les services d'aides de camp, qui au péril de leur vie, transmettent les ordres de leur supérieur au unité de campagne.
Cependant ce système présente de graves défauts, car les estafettes peuvent tomber dans les mains de l'ennemi (ne sachant pas où se trouve exactement les unités de campagne). Ceux-ci ont la possibilité de se saisir de précieuses
informations. D'autant plus que le procédé de cryptage des messages est inefficace, voire inexistant. Pis encore par manque de temps beaucoup de dépêches n'arrivent pas.
Alexandre Ier affirme lui-même, au lendemain de la campagne de Russie, que l'insuffisance du système de transmission napoléonien fut sans doute l'une des causes du désastre essuyé par la Grande Armée.
Situation qui se reproduisit lors de la bataille de Waterloo : "Où est Grouchy ? " ...
Retour à la Grande Armée
|
|
