Gribeauval, ce génie de la balistique joua un rôle prépondérant dans la création du fusil de 1777, dit de Charville. Le fusil modèle 1777 résulte de la longue évolution d'une arme créé en 1717. Conçu de la manière la plus rationnelle possible, afin de facilité la standardisation ce fusil permet une cadence de quatre balles par trois minutes pour un soldat bien entraîné. Cependant le système 1777 fut modifié en 1801, passant de quatorze types d'armes à seulement six. De plus les modifications de l'An IX apportent des transformations au fusil de l'infanterie : l'embouchoir (douille qui joint le canon d'in fusil au fût), la grenadière (bague métallique reliant le canon au fût) et la forme de batterie. Le fusil se révèle d'une robustesse extraordinaire, mais sa fiabilité est sujette à caution. Il connait beaucoup de problèmes d'amorçage et son canon souvent bouché et encrasé par la poudre de mauvaise qualité employée par l'armée françaises. Ainsi, malgré certaines prétentions, ce fusil est quelque peu inférieur au fusil utlisé par les anglais.